Nous nous serions rencontrees par hasard, et, ayant plein de choses en commun, nous discuterions, tantot a l’interieur, pres du piano, tantot en nous promenant dans l’immense jardin. Nos pas nous menent dans des lieux recules ; sous les frondaisons des arbres, nous surprenons un couple en plein ebat. L’homme, couche sur le dos dans la mousse, la femme, a cheval sur lui, ses seins nus rebondissant au rythme des ondulations de sa croupe. Elle ferme les yeux, se donne a fond. Nous restons la a les regarder ; ils sont seuls au monde ; et la femme jouit en un rale, l’homme la pilone, atteint son plaisir et ils s’effondrent tous les deux, en sueurs. Avec mon interlocutrice, nous nous regardons ; moi je suis excitee apres le spectacle de ce couple en rut ; elle, se rapproche, epaule contre epaule. Commencerait alors la partie serieuse, sans un mot, d’un commun accord, nous nous enlacerions. Je sentirais son pubis frotter sur le mien, a travers nos robes legeres et nos strings a dentelle. Elle m’entrainerait a l’ecart, plaquerait sa bouche sur la mienne, effleurement des levres, decouvertes, sensualite. Nous nous couchons ensuite dans l’herbe, doucement, toujours enlacees, continuant notre jeu de frotti-frotta. Les pointes de nos seins durcissent, se heurtent ; nos petites culottes se trempent ; je sens son odeur qui monte, se melant a celle de l’herbe fraichement coupee et de la terre sur laquelle nos corps reposent. Cette fois, je prends l’initiative ; j’ecarte son corsage et commence a la teter, alors que ma main remonte le long de ses cuisses moites, jusqu’a son jardin secret. Et elle fait de meme, me caresse elle aussi. Nous sommes nues, seules, brulantes. Nos corps glissent l’un sur l’autre, nos sexes se tendent de desir, et nos bouches cherchent de nouveaux chemins…