Tu es lamentable sur ce coup là et tellement égoïste…
Non, ne me souhaite rien de tout ça, chacun perd des amis, des amours: suicide, accident, autre… tu n’as pas le monopole de la souffrance.
Il faudrait vraiment que tu ouvres les yeux sur ta condition, et que tu regardes aussi autour de toi car tu crois toujours être la seule touchée, la seule à endosser… mais quelle responsabilité portes-tu??? Si ce n’est te porter toi et seulement toi.
Tu as Tout.
Ai-je dit que c’était facile, ai-je dit que je ne comprenais pas? Non, je dis simplement que tu te laisses aller et que tu n’écoutes que tes douleurs… le monde tourne pourtant tout autour.
Les gens heureux poussent un peu ceux qui sont affaiblis mais après ils se lassent, et là, comment feras-tu? Tu peux crier au loup tant que tu veux mais lorsqu’il sera vraiment là, qui sera à côté de toi…?
Ahlàlà qu’il est facile de mettre les autres face à eux-mêmes quand on ne veut pas regarder par devers soi…
Je ne dis pas que j’irai bien toute ma vie, je dis simplement que je ne veux pas de misérabilisme dans le cas où j’irais de nouveau mal.
Si je ne t’aimais pas, je ne te parlerais pas comme ça, alors c’est comme tu veux…
Je vais reprendre cette fameuse phrase que j’aurais mieux fait d’écouter parfois: “tu as tout pour être heureuse”.
Regarde les autres: ta mère, ton père, ta soeur, tu trouves qu’ils ont plus de raisons que toi d’aller bien?
Regarde tes amis, ton chéri, tes voisins…
Regarde ta famille et dis-moi qui a plus que toi, à ton âge…? Oui, car il faut relativiser en tenant compte de l’âge.
Par contre(histoire de ne pas avoir à revenir dessus quand ça ne va pas), lorsque je vais “si bien”, je ne l’évoque pas trop, je garde ça assez intimement…
Lorsqu’on se sent vide, il faut se remplir.